We Wait and See – Galapagos #7

Lundi 22 décembre (Jour 77)


Aujourd’hui, pour cette dernière journée aux Galapagos, un peu de snorkelling et un peu de culture.

De bon matin, je loue un masque/tuba en ville puis longe la côte pour rejoindre le Centre d’Interprétation, qui raconte l’histoire des Galapagos, de leur découverte à nos jours.
Je m’arrête en chemin à la Playa Mann où les otaries ont envahi la plage. Je les observe un moment puis continue jusqu’au Centre où je passe bien 2h à en apprendre un peu plus sur l’archipel. Un post dédié arrive dans la foulée.

 

Juste derrière le Centre d’Interprétation, on trouve plusieurs chemins permettant de parcourir cette partie de l’île.
Je marche d’abord jusqu’à Punta Carola, une grande plage là encore lieu de résidence des otaries.

Punta Carola - San Cristobal
Punta Carola – San Cristobal

J’aperçois un homme, un iguane dans les bras, le rapatriant depuis les rochers du récif vers un lieu plus tranquille du site, dans la végétation. J’aperçois aussi d’autres iguanes, marqués d’un chiffre sur le dos. Je rencontre un guide naturaliste qui me fait un peu la causette et m’explique que des biologistes sont dans le coin pour étudier les iguanes.

Je poursuis mon chemin vers un mirador où une énorme statue de Darwin surplombe la mer. En contrebas se trouve le site de Las Tijeteras, réputé pour le snorkelling Je ne suis pas vraiment sûre qu’il s’agisse bien de cet endroit-là. Il n’y a pas de pancarte ou autre indication, juste un escalier qui descend à la mer, et personne aux alentours. Je tente quand même.

Si tu regardes bien tu vois les 2 otaries sur le roccher en bas du ponton
Si tu regardes bien tu vois les 2 otaries sur le roccher en bas du ponton

 

Deux otaries et une fille
Deux otaries bloquent l’accès à l’eau, couchées sur le rocher. J’ai appris à côtoyer ces gentilles petites bêtes depuis quelques jours : il n’y a pas beaucoup d’espace mais je décide quand même de les contourner. Une m’ignore royalement, l’autre commence à me grogner dessus. Je recule de quelques pas, puis retente ma chance. idem. Elles sont mignonnes ces petites bêtes mais je ne fais pas trop la fière. Pour en rajouter un peu (tu trembles pour moi hein?), quelques vagues (et des gros rochers) et un semblant de courant ne me rassurent pas vraiment sur un plouf à cet endroit ; un splash est si vite arrivé. Mais c’est ma dernière chance de faire du snorkelling avant de repartir, man up !
Je reste plantée là 10min, l’otarie me bloquant le passage, jusqu’à ce qu’elle se décide à plonger dans l’eau. Ni une ni deux je me rapproche de l’accès mais la coquine reste aux abords. Je ne veux pas la défier dans son élément.

Il faut donc que je gère l’otarie dans l’eau, les marches glissantes pour rentrer dans l’eau (une eau pas super chaude pour plonger d’un coup et on n’en parle plus), les oursins aux alentours, le courant, et garder un œil sur l’otarie derrière moi. (tu trembles pour moi hein?!). Woman up !
Mon ennamie s’éloigne finalement du bord et prend le large. J’en profite pour enfin rentrer dans l’eau \o/
On n’a pas des vies faciles…
Et la coquine revient et s’empresse aussitôt de remonter sur le ponton ! En fait elle voulait juste se jouer de (avec?) moi c’est ça ?!

Bref, je suis dans l’eau !

Il y a plein de poissons, je traverse un immense banc de mini poissons couleur bleu Roi, en aperçois d’autres à pois jaunes, quelques perroquets, des chirurgiens. Des pélicans sur les rochers alentours scrutent les eaux et plongent à pic dès qu’ils repèrent de quoi se remplir le gosier.
Une otarie vient à ma rencontre dans l’eau ! Je soupçonne mon amie farceuse. Elle s’approche, curieuse, alors que je remets mon masque en place. Elle nage autour de moi, fait des pirouettes. Je l’accompagne. Je suis Joie. Super sensation.

En début d’après-midi je me dirige vers un autre mirador où j’aperçois des frégates et profite encore un peu de la vue, avant de rentrer à l’hostel.

 

Des otaries et un coucher de soleil
Vers 17h, je marche en direction de La Loberia, à l’extérieur de la ville. Il paraît que cette plage est jolie, surtout au coucher du soleil. L’endroit est aussi réputé pour sa colonie d’otaries. Et en effet il y en a partout. Aux Galapagos, il n’y a que les animaux qui font la crêpe sur la plage, les humains restent en retrait.
La lumière rasante du soleil, des bébés jouant au bord de l’eau, d’autres tétant leur mère, certaines mères utilisant leur petit comme oreiller, le gros mâle qui veut asseoir son autorité, deux otaries qui se font des bisous esquimaux, etc… Jolie scène.
Vers 19h, je retourne en ville.

 

Des otaries la nuit
Après dîner (hamburger à la banane plantain et un smoothie à la banane : 5$ / 4€), je vais me balader le long de la promenade face à la mer.Des décorations de noël ont été installées dans l’après-midi, toute faites avec de la recup : desbouteilles en plastique, des bouchons, des CD… Nice.
Alors que de jour les otaries se contentent d’envahir la plage et les rochers environnants, le soir elles envahissent l’espace humain. Je croyais que ce grillage le long de la promenade était là pour protéger l’intrusion humaine sur leur territoire mais il semblerait que ce soit l’inverse (et que ça ne marche pas très bien) ! Des otaries sur les bancs, sur le dock, le long des trottoirs (!). Elles nous rappellent que fût un temps, aucun homme ne peuplait les lieux et que l’archipel appartenait uniquement à sa faune si unique. Different times

Ma dernière journée aux Galapagos s’achève sur cette pensée !

 

 Tu veux ou tu veux pas
Tu veux c’est bien
Si tu veux pas tant pis
Si tu veux pas
J’en ferai pas une maladie

(merci Brigitte)

 

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